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L’Université Senghor  lance l’appel à communications pour la 3e édition du colloque “de la Pierre au Papier, du Papier au Numérique” (PPPN) sur la thématique de l’eau et de sa patrimonialisation

L’Université Senghor  lance l’appel à communications pour la 3e édition du colloque “de la Pierre au Papier, du Papier au Numérique” (PPPN) sur la thématique de l’eau et de sa patrimonialisation

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Categories : ActualitésCall for Papers

Domaines : Eau - Hygiène - Assainissement - Hydraulique

L’l’appel à communications pour la 3e édition du colloque “de la Pierre au Papier, du Papier au Numérique” (PPPN) sur la thématique de l’eau et de sa patrimonialisation

 

 

Le patrimoine culturel africain maritime, fluvial et lacustre :  définition d’une déclaration de valeur culturelle

Alexandrie, 5-7 novembre 2024

Présentation générale

Cet appel à communications s’inscrit dans la continuité des deux précédentes sessions du colloque PPPN « De la pierre au papier, du papier au numérique » qui s’inscrivent dans une évolution chronologique et thématique des modes de conservation et de diffusion des œuvres humaines du passé.

Pierre et papier, le premier support constitue un témoignage immuable, celui de la « pierre tombale », cette « pierre tombale qui couvre le réel », pour reprendre la définition de Baruch Spinoza. Puis fut le support papier, le texte manuscrit a rapporté les inscriptions lapidaires, puis le papier et l’imprimerie ont démultiplié les écrits et le témoignage de la pierre. Ensuite est arrivé le numérique et un nouveau territoire de support, celui des serveurs et des réseaux. Cette transformation en immatériel repose sur une redistribution du support, on passe alors d’un concept de message unique et localisé à une diffusion multiple et universelle.

La  troisième édition du colloque PPPN aborde la thématique de l’eau et de sa patrimonialisation. Leptis Magna ou Thamugadi furent des citées prospères, mais elles disparurent, emportées par le manque d’eau qui fit fuir les hommes. Les fleuves mythiques que sont le Nil, le Niger ou le Congo sont porteurs d’une culture propre qui dévoile l’importance de la problématique de l’eau en Afrique. Le désert du Sahara, naguère lieu de pâturages, comme le prouvent les innombrables peintures rupestres, et les constructions herméneutiques des légendes alternatives des fondations des grandes villes du Sahel, comme Timbuktu ou Ségou, tracent autant de chemin où l’eau irrigue le champ des cultures africaines. Ainsi, les récits traditionnels obéissent souvent à une geste populaire et alternative basée sur les mythes liés à l’eau : sahel, qui, en arabe, signifie « rivage », la « mer de sable » qu’est le Sahara traversé par les « vaisseaux du désert », les caravanes. De même, il existe plusieurs mythes, récits, et contes liés à la rivière, au fleuve, bref à l’eau dans plusieurs régions du continent. L’exemple de Mami wata, divinité mi-femme mi- poisson, que l’on retrouve de l’Afrique de l’Ouest à l’Afrique centrale peut être cité dans ce contexte. Les peuples de l’eau, pêcheurs et autres, ont construit des relations ancestrales avec leur milieu ambiant, ce qui leur a permis d’intégrer le monde aquatique à leur riche patrimoine culturel, matériel comme immatériel. La Convention de l’UNESCO de 2001 sur la protection et la préservation du patrimoine culturel subaquatique en démontre la pertinence.

Quelle est la part du patrimoine culturel lié à l’eau dans la culture africaine ?

Ainsi, ce colloque interroge ce lien particulier existant entre patrimoine et culture maritime, fluviale et lacustre. Il constitue une tribune d’échanges : les études de cas et les réflexions méthodologiques seront mises à profit dans chaque domaines visés (monuments, objets d’art, bibliothèque, archives et numérisation), afin d’éclairer les participants sur les meilleures pratiques d’une conservation durable du patrimoine de l’eau.

Le cadre thématique de cet appel se décline en cinq axes :

  1. Les sources d’inspiration : Quelles sont les sources d’inspiration de l’eau, mer, lac ou fleuve, dans la production artistique africaine ?
  2. La place de l’eau : Comment définir la place de l’eau dans le patrimoine culturel africain à travers ses multiples représentations ?
  3. Archéologie et historiographie : Quels sont les témoignages sur cette culture maritime ou lacustre des peuples de l’eau à travers l’archéologie et l’historiographie ?
  4. Récits légendaires : Réflexion sur les mythes et légendes du milieu aquatique en Afrique, des côtes de la Sénégambie à celles de la méditerranée, des bassins fluviaux du Nil, du Niger à ceux du Congo, du lac Tchad au lac Kivu.
  5. Une culture exportée : La culture africaine d’outre-mer et ses racines culturelles ou cultuelles.

Dépôt des projets

Veuillez envoyer votre projet de communication (titre et résumé de 500-1000 mots) accompagné d’une courte biographie, rédigé en français ou en anglais, au plus tard le 31 mars 2024, tout en précisant  l’axe de la thématique choisi.

Les documents sont à envoyer à : basma.aly@usenghor.org et culture@usenghor.org.

Comité scientifique :

  • Jean-François Faü, Université Senghor (président)
  • Moustapha Mbengue, EBAD-UCAD, Dakar
  • Katherine Machinek, CEAlex, Alexandrie
  • Antoine Pérez, Université Montpellier
  • Gihane Zaki, Institut d’Egypte, Le Caire
  • Bob Bobutaka Bateko, Institut Supérieur de Statistique de Kinshasa

Calendrier :

  • 31 mars 2024 : date limite d’envoie des synopsis des communications ;
  • 31 mai 2024 : évaluation des projets de communications ;
  • 31 août 2024 : date limite d’envoi de textes rédigés ;
  • 5 au 7 novembre 2014 : tenue du PPPN3.

 

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