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UNICEF recrute un consultant international pour l’évaluation indépendante du programme éducation et développement des adolescents à Djibouti

UNICEF recrute un consultant international pour l’évaluation indépendante du programme éducation et développement des adolescents à Djibouti

Publié : 

Categories : Avis de recrutement

Domaines : Droit - Fiscalité - Gouvernance - PolitiqueEconomie - Statistique - DémographieEducation - Formation - Pédagogie - ArchivisteSociologie - Psychologie - Théologie - Sciences Sociales... Afficher plus

Regions : Djibouti

UNICEF recrute un consultant international pour l’évaluation indépendante du programme éducation et développement des adolescents à Djibouti

 

Job no : 527701
Work type : Consultancy
Location : Djibouti
Categories : Monitoring and Evaluation, Consultancy

 

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UNICEF :

UNICEF travaille dans certaines parties du monde qui sont les plus difficiles, pour atteindre les enfants les plus désavantagés au monde. Pour sauver leurs vies. Pour défendre leurs droits. Pour les aider à réaliser leur potentiel. Dans 190 pays et territoires, nous travaillons pour chaque enfant, partout, chaque jour, pour construire un monde meilleur pour tous.

Et nous n’abandonnons jamais

 

Pour chaque enfant, de l’espoir :

Contexte de l’ évaluation :

 La République de Djibouti est un petit pays d’Afrique de l’Est, situé à l’entrée de la Mer Rouge, entre l’Erythrée (Nord), l’Ethiopie (Ouest) et la Somalie (Sud) avec une superficie de 23,200 Km². La population totale pour 2017 est estimée à 948,249 habitants selon les dernières estimations de l’Institut national de la statistique (INDS) dont environ 40% sont des enfants (0-18 ans) et 70% de la population  vivent dans les zones urbaines, avec 60%  dans la capitale Djibouti. C’est un pays à revenu intermédiaire (Produit intérieur brut de 1921 dollars par habitant en prix courant en 2017). Le manque d’activités économiques dans les régions de l’intérieur pousse la population rurale vers la ville de Djibouti qui regroupe l’essentiel d’activités. Dans le contexte d’une urbanisation non planifiée les populations issues de l’exode rural ainsi que les afflux de migrants des pays voisins exercent des pressions additionnelles sur les services sociaux de base déjà limités dans la capitale.

Dans le domaine de l’éducation, l’éducation préscolaire n’est toujours pas obligatoire et reste en majorité urbaine et accessible aux familles les plus aisées. Le taux de préscolarisation estimée à 13%. Le taux brut de scolarisation au primaire se situe à 92,9% selon l’annuaire statistique 2018-2019 alors que ce taux se situe à 66.2% au secondaire moyen. L’indice de parité à l’école primaire et au collège est de 0.86 avec dans chaque niveau d’enseignement 46% des filles scolarisés. La coordination du secteur de l’éducation dont l’UNICEF assure le secrétariat est actuellement celle qui fonctionne la mieux dans le pays.

En 2017 lors de l’élaboration du programme éducation et développement des adolescents le secteur de l’éducation était confronté aux défis majeurs suivants :

En matière d’accès équitable à l’éducation, le taux de préscolarisation était de 7.3% essentiellement une offre publique qui ne prenait en considération l’éducation du secteur privé. Au primaire, bien que l’éducation soit obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans, un nombre non négligeable d’enfants restaient en dehors de l’école. L’étude sur les enfants non scolarisés et a risque de le devenir décrit le profil de ces enfants qui sont principalement des enfants à besoins spéciaux, des enfants des communautés nomades, des filles en milieu rural (et habitant loin de l’école), des enfants des familles particulièrement vulnérables (enfants sans abris, sans extrait d’acte de naissance, enfants travailleurs) ainsi que des enfants réfugiés.

À l’âge de l’adolescence, en milieu rural soit les enfants décrochaient soit ils n’étaient pas scolarisés et n’acquéraient donc pas les compétences minimales pour pouvoir travailler, ce qui renforce leurs vulnérabilités.

S’agissant des réfugiés, seulement 47% des enfants réfugiés avaient accès à l’éducation. L’accès à l’éducation pour les réfugiés en dehors des camps, les demandeurs d’asile, les migrants et les enfants dans les rues était en général compromis faute d’acte de naissance.

En ce qui concerne les enfants à besoins spéciaux (EABS), malgré les efforts du Gouvernement qui a mis en place des écoles spécialisées pour les non-voyants et malentendants et l’appui des partenaires, l’étude sur les enfants à besoins spéciaux (2015) note qu’ils « représentent une minorité mal connue, non recensée et souvent disqualifiée »[1]. Leur intégration dans le système éducatif demeurait un défi notamment en ce qui concerne les méthodes pédagogiques inclusives mais aussi à cause de toutes attitudes négatives dont ils faisaient face.

En matière de la qualité de l’éducation, en 2016 la qualité des apprentissages constituait un réel défi à Djibouti où le système de double flux est utilisé dans plus de 52% des salles de classes au primaire. En 2015, le taux de réussite pour l’entrée en 6e /Objectifs Terminaux d’Intégration (OTI) était de 67% et de 62% pour le Brevet d’Enseignement Fondamental (BEF). Environ 7 enfants sur 10 ne maîtrisaient pas bien – ou pas du tout – les connaissances de base en lecture. La situation n’était pas meilleure en mathématiques. A la fin de la cinquième année, la moitié des élèves ne possédaient pas les compétences minimales dans les deux domaines. Ainsi, une part importante des enfants scolarisés à Djibouti comme beaucoup d’enfants dans la région et dans le monde quittaient l’école sans avoir acquis les compétences fondamentales qui sont pourtant nécessaires pour leur développement individuel et social.

Enfin la coordination et la gestion du système éducatif constituait un autre défi auquel il fallait s’attaquer car les structures de planification et de suivi-évaluation du MENFOP ainsi que tous les mécanismes de gouvernance du secteur de l’éducation nécessitaient un renforcement.

Les données statistiques étaient très peu désagrégées et ne prenait pas en compte la participation de certaines catégories d’enfants (EABS, réfugiés, etc.).

C’est dans ce contexte que l’actuel programme de coopération 2018-2022 de l’UNICEF avec le Gouvernement de Djibouti est élaboré et mise en œuvre dans ses trois grandes axes d’intervention à savoir la survie et développement du jeune enfant, l’Education et le développement des adolescents, la protection de l’enfant et les politiques sociales notamment la protection sociale. Ces axes sont complétés de manière transversale par la Communication pour le Développement (C4D) et le Suivi et Evaluation.

L’objectif global du programme de pays consiste à veiller à ce que les droits des enfants à la survie, au développement et à la protection soient réalisés grâce à l’accès à des services sociaux de qualité et à l’adoption de comportements sains et protecteurs en apportant une attention particulière aux enfants vulnérables des régions les plus défavorisées et lie les interventions d’urgence humanitaire aux activités de développement.

Le bureau, dans le cadre de sa politique de priorisation des évaluations a décidé d’évaluer en cette période critique de la mise en œuvre le programme le volet éducation de son programme éducation et développement des adolescents afin de voir l’état de la mise en œuvre du programme et éventuellement apporter des ajustements qui s’avèrent nécessaires pour atteindre les résultats.

La présente évaluation est guidée par les instruments de droits humains notamment la convention internationale des droits de l’enfant (CDE) ainsi que les protocoles additionnels notamment celui de l’handicape, la charte africaine des droits de l’enfants, le plan d’action genre de l’UNICEF.

Objectif général de l’évaluation :

Cette évaluation se penchera sur le volet éducation de la composante de programme Education et Développement des Adolescents de l’UNICEF. Dans le cadre de ce programme, l’UNICEF vise à fournir aux enfants et adolescent(e)s de Djibouti des acquis fondamentaux pour une meilleure participation à la vie économique et sociale en mettant l’accent sur l’équité dans l’accès pour les plus défavorisés au pré primaire et au primaire, la transition vers le moyen pour les filles, le renforcement des compétences des adolescents, l’amélioration des résultats d’apprentissage et le renforcement du système éducatif. Cela s’exprime dans le cadre de résultats et la théorie de changement ci-dessous décrite pour la période 2018-2022 :

Effet : D’ici 2022, les enfants et les adolescents, en particulier dans les zones défavorisées et / ou affectées par les urgences, ont un meilleur accès à l’éducation formelle et non formelle dans un environnement qui favorise l’acquisition de compétences pour leur intégration dans la vie sociale et économique.

Pour atteindre cet effet, plusieurs barrières et goulots doivent être adressées, notamment l’inexistence de cadre légal et de stratégie pour le préscolaire, la faible transition au moyen, le décrochage à l’âge de l’adolescence la faible acquisition des apprentissages et compétences pour une meilleure insertion sociale, la centralisation de la gestion sectorielle et la faiblesse de la coordination sectorielle.

Compte tenu des trois domaines principaux pour lesquels l’UNICEF est mieux positionné, la composante Éducation et Développement des Adolescent(e)s a formulée les produits suivants :

  • Produit 2.1 : D’ici à 2022, les systèmes éducatifs communautaires et publics ont les capacités d’offrir aux enfants et adolescent(e)s notamment les plus vulnérables (les filles dans les zones rurales, les nomades, les enfants ayant des besoins spéciaux, les réfugiés et les personnes déplacées) un accès équitable et inclusif à une éducation formelle et non formelle ;
  • Produit 2.2 : D’ici à 2022, le système éducatif a amélioré ses capacités de fournir des apprentissages de qualité aux enfants et adolescent(e)s  ;
  • Produit 2.3 : D’ici à 2022, Les capacités de coordination et de gestion du système éducatif sont renforcées aux niveaux national et scolaire.

L’UNICEF s’attend à ce que SI  le système éducatif a les capacités d’offrir aux enfants et adolescent(e)s  notamment les plus vulnérables (les filles dans les zones rurales, les nomades, les enfants ayant des besoins spéciaux, les réfugiés et les personnes déplacées) un accès équitable et inclusif à une éducation formelle et non formelle  (produit 2.1), que le même système éducatif a amélioré ses capacités de fournir des apprentissages de qualité aux enfants et adolescent(e)s  (produit 2.2) et que les capacités de gestion et de pilotage du système éducatif sont renforcées aux niveaux national et scolaire (produit 2.3) ALORS les enfants et les adolescents, en particulier dans les zones défavorisées et / ou affectés par les urgences, auront un meilleur accès à l’éducation formelle et non formelle dans un environnement qui favorise l’acquisition de compétences pour leur intégration dans la vie sociale et économique.

La synergie avec les programmes protection de l’enfance, nutrition, eau, l’hygiène et l’assainissement et les composantes transversales C4D et protection sociale sera un élément clé dans l’atteinte des résultats escomptés par le Programme Education et Développement des Adolescents au cours des cinq prochaines années.

S’agissant de l’accès au préscolaire, l’UNICEF suppose que le plaidoyer basé sur l’expérience de pays de la région ayant adopté une offre de préscolaire multisectorielle combiné au renforcement des capacités des structures institutionnelles et communautaires pour piloter l’expansion du préscolaire publique et communautaire, ainsi que le développement d’un programme intégré pour le communautaire, permettra d’élargir l’offre de préscolarisation et de mieux préparer les jeunes enfants pour l’école primaire. Un facteur déterminant pour la réussite de ce programme est que les 2 ministères concernés et les autres acteurs intervenants dans la promotion de l’éducation de la petite enfance adoptent une approche multisectorielle et intégrée et travaillent en synergie. Par conséquent, bien que les leçons apprises au niveau national et les expériences des autres pays soient utiles, l’on restera attentif aux défis liés au travail conjoint entre ministères pour apporter les réponses appropriées.

S’agissant du primaire, L’UNICEF s’attend aussi à ce que SI le plaidoyer pour faciliter la scolarisation des enfants défavorisées est effective, qu’un modèle d’éducation non formel permet de scolariser les enfants exclus en se basant sur des expériences en cours, que les organisations de la société civile s’engagent à mettre en œuvre cette offre non formelle avec la mobilisation des communautés concernées pour scolariser leurs enfants, et que les liens intersectoriels favorisent l’établissement de jugements supplétifs pour les enfants scolarisés, ALORS l’accès à l’éducation primaire sera plus équitable et inclusif. La réussite de cette action repose sur l’adhésion et l’engagement des communautés ainsi que l’établissement d’un partenariat solide entre le MENFOP et les organisations de la société civile et surtout sur une volonté politique affichée de réduire l’inéquité dans l’éducation.

S’agissant de l’accès au moyen, l’UNICEF présume que SI l’octroi des transferts est réorienté vers les familles ayant des filles au moyen, que les capacités des communautés sont renforcées pour encourager la rétention des filles et améliorer l’encadrement dans les dortoirs, que les capacités des adolescent(e)s déscolarisés et non scolarisés sont renforcées avec l’implication des partenaires de la Société civile et des institutions étatiques, et que des évidences sont produites sur les opportunités d’éducation offertes aux adolescent(e)s  ALORS plus de filles pourront transiter vers le moyen et poursuivre leurs études et un plus grand nombre d’adolescent(e)s sains pourront participer pleinement à la vie sociale et économique. Ces stratégies peuvent se mettre en place si les communautés/familles sont engagées à maintenir les filles à l’école et s’il existe une volonté politique de renforcer les compétences des adolescent(e)s pour faire d’eux ou d’elles des agents de changement, des promoteurs de services et des communicateurs sociaux, et que les adolescent(e)s s’engagent à contribuer efficacement au développement de leur pays et les ministères et autres acteurs intervenants dans la promotion de l’adolescence adoptent une approche multisectorielle et intégrée et travaillent en synergie.

En ce qui concerne la qualité du service, L’UNICEF attend que SI les capacités des enseignants sont renforcées sur les méthodes pédagogiques inclusives et l’évaluation des apprentissages dans les salles de classes, que les enfants et adolescent(e)s scolarisés ont accès aux programmes d’ECVCC, ALORS les résultats des apprentissages s’amélioreront et les compétences seront mieux développées chez les enfants et les adolescent(e)s scolarisés. La contribution de l’UNICEF à l’amélioration des résultats des apprentissages et au développement des compétences est conditionnée à la réussite des actions des partenaires précités. C’est ce qui justifie qu’en tant que chef de file du secteur de l’Éducation, l’UNICEF restera attentif aux défis qui seront liés à la mise en œuvre des interventions des partenaires pour en influencer l’efficience.

En matière de la gestion et de la coordination, L’UNICEF présume que SI des évidences sont produites sur la participation des enfants les plus vulnérables, que la coordination sectorielle dans le cadre du GLPE est effective, que le diagnostic sectoriel permet de faire une planification sectorielle basée sur l’équité pour les 10 prochaines années et que la gestion et le suivi des écoles au niveau communautaire avec la participation des parents d’élèves est assurée ; ALORS les capacités du système éducatif seront renforcées. Ceci est conditionné par la volonté des partenaires de l’éducation de s’investir dans la coordination sectorielle ainsi qu’à la volonté du gouvernement de favoriser la participation des parents d’élèves dans la gestion des écoles.

Le programme est principalement mis en œuvre principalement avec le MENFOP, le MFF ainsi que les ONG et les Organisations de la Société Civile comme Lutherian World Federation ( LWF), l’Eglise Catholique du Diocèse de Djibouti.

Vous trouverez les détails des termes de référence dans le Draft TDRs évaluation programme education revu MM.doc.

 

Pour vous qualifier en tant que défenseur de chaque enfant que vous devez avoir…

L’évaluation sera menée par un(e) consultant(e) international(e)  avec une bonne  expérience en évaluation des programmes :

  • Spécialiste en politique de l’éducation, Économiste, sociologue avec un diplôme universitaire de 3e  cycle au minimum dans l’une de ces branches ;
  • Avoir au moins 10 années d’expériences confirmées dans les évaluations des programmes/projets ;
  • Avoir une connaissance approfondie des approches basées sur les droits humains en particulier les droits de l’enfant (HRBM  et programmation sur l’égalité de genre) ;
  • Avoir une expérience avérée dans la conduite  des évaluations dans le domaine de l’éducation ;
  • Avoir une bonne maîtrise dans le traitement et l’analyse des données qualitatives et quantitatives  ;
  • Avoir une excellente maîtrise du français (écrit et oral) ;
  • Avoir une connaissance du pays ou de la région serait un avantage ;
  • Avoir une expérience de travail avec l’UNICEF ou les Nations Unies serait aussi un avantage.

 

Pour chaque enfant, vous démontrez…

Les valeurs fondamentales de l’UNICEF Care, Respect, Integrity, Trust, Accountability.

Consultez notre cadre de compétences à  Competencies.pdf

L’UNICEF est dévoué à la diversité et à l’inclusion et encourage tous les candidats, sans distinction de sexe, de nationalité, d’origine religieuse ou ethnique, y compris les personnes handicapées, à poser leur candidature pour devenir membre de l’organisation.

L’UNICEF applique la politique de tolérance zéro à l’égard de l’abus et de l’exploitation sexuels, ainsi que de tout autre type de harcèlement, y compris le harcèlement sexuel et la discrimination. Tout candidat considéré pour un recrutement fera l’objet d’une vérification rigoureuse des références et des antécédents

Seuls les candidats présélectionnés seront contactés et passeront à la prochaine étape du processus de sélection.

 

Applications close : E. Africa Standard Time.