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Le Cabinet CEFORMAS recherche un expert responsable de la composante 2 : Durabilité et capacité d’adaptation de la base productive du système alimentaire, Niamey, Niger

Le Cabinet CEFORMAS recherche un expert responsable de la composante 2 : Durabilité et capacité d’adaptation de la base productive du système alimentaire, Niamey, Niger

Publié : 

Categories : Avis de recrutement

Domaines : BTP (Génie civil - Génie rural - Architecture - Urbanisme - etc.)

Regions : Niger

Le Cabinet CEFORMAS recherche un expert responsable de la composante 2 : Durabilité et capacité d’adaptation de la base productive du système alimentaire, Niamey, Niger

Le Cabinet d’Etudes, de Formation, de Recrutement, de Management et d’Audit Social (CEFORMAS) recrute pour le compte du Programme de Résilience du Système Alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP) un : EXPERT, RESPONSABLE DE LA COMPOSANTE 2 « DURABILITE ET CAPACITE D’ADAPTATION DE LA BASE PRODUCTIVE DU SYSTEME ALIMENTAIRE ».

 

 

Contexte et Justification :

Le Niger est un pays saharo-sahélien enclavé, avec une superficie de 1 267 000 km2, dont les trois quarts sont désertiques, et une population estimée à 24,4 millions d’habitants 2020. L’économie du pays est peu diversifiée et repose essentiellement sur l’agriculture et l’élevage et, dans une moindre mesure, sur les industries minières.

Sur le plan macroéconomique le Niger a connu une croissance du PIB réel de 6 pour cent en moyenne sur la période 2016-2019. En raison de la COVID-19, la croissance du PIB devrait chuter à 0,5 pour cent en 2020, suivie d’un rebond à 11,8 pour cent en 2022. Les facteurs à moyen terme qui sont susceptibles de peser sur les performances économiques du Niger sont notamment : (i) la forte pression démographique et l’urbanisation ; (ii) la vulnérabilité aux chocs climatiques ; (iii) la possible détérioration des conditions de sécurité, aggravée par la montée de l’extrémisme violent et la forte pression sur les ressources naturelles ; (iv) la baisse des prix du pétrole et la fluctuation des prix internationaux des produits de base non pétroliers (impact négatif sur les finances publiques et la balance des paiements) ; et (v) les implications de la COVID-19 (entre autres une augmentation des dépenses publiques en matière de soins de santé et d’assistance sociale aux ménages vulnérables et une réduction du commerce et des investissements directs étrangers).

Au niveau sectoriel, l’agricole du Niger est fortement dépendant des conditions climatiques. Le climat aride est accentué par des températures élevées et une forte variabilité spatio-temporelle et interannuelle des précipitations, qui a déplacé les isohyètes vers le Sud. La disparition accélérée du couvert végétal a entraîné des pertes d’eau considérables par ruissellement, l’évapotranspiration et la percolation. L’agriculture (dans son sens le plus large) représente plus de 40 % du PIB et génère des emplois pour près de 80 % de la population active, mais le secteur reste vulnérable au changement climatique et à la dégradation des ressources naturelles.

Les principaux facteurs contribuant à la baisse des niveaux de production agro-silvo-pastorale et à l’appauvrissement croissant de la population sont le changement climatique, les pratiques agricoles inefficaces, le surpâturage, la surexploitation des terres et la déforestation. Ces conditions se renforcent négativement les unes les autres, imposant des coûts économiques et sociaux importants au Niger. Les déficits de production se sont accumulés depuis que le fléau des sécheresses et des inondations récurrentes, qui a commencé dans les années 1970, s’est aggravé de façon spectaculaire au milieu des années 1980. De 1984 à 2020, les grandes sécheresses et inondations ne font que s’aggraver avec comme un exode rural massif qui a gonflé les populations urbaines. Les précipitations exceptionnelles de 2010, 2012, 2016 et 2020 ont révélé la grande vulnérabilité des zones urbaines aux inondations, car les bassins versants dégradés et les sols érodés en amont des rivières et des plans d’eau ne peuvent pas absorber l’eau et ont sérieusement augmenté le ruissellement.

C’est dans ce contexte que la CEDEAO a initié le Programme de Renforcement de la Résilience du Système Alimentaire aux chocs en Afrique de l’Ouest (FSRP-P172769) bénéficiant dans un premier temps à 4 pays de l’Afrique de l’Ouest dont le Niger.

Pour le Niger, le FSRP est conforme aux principales politiques nationales telles que le Plan de développement économique et social (PDES 2017-2021) adopté en 2017, qui est l’instrument d’opérationnalisation du programme de la Renaissance du Niger. Le PDES est le cadre unique de référence pour les interventions du programme de développement à moyen terme du gouvernement.  Ce projet devrait toucher 600 000 bénéficiaires directs des régions de Diffa, Zinder, Tahoua et Tillabéry.

L’objectif de développement du FSRP est d’augmenter la préparation contre l’insécurité alimentaire et d’améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire, des paysages prioritaires et des chaînes de valeur dans les zones du programme au Niger.

Le projet est organisé en 5 Composantes dont :

  • Composante 1 : Les services de conseil numériques pour la prévention et la gestion des crises agricoles et alimentaires  ;
  • Composante 2 : La durabilité et capacité d’adaptation de la base productive du système alimentaire subdivisée en 2 sous composantes ;
  • Composante 3 : L’intégration des marchés et commerce ;
  • Composante 4 : Le mécanisme de Réponse Immédiate (MRI) ;
  • Composante 5 : La gestion du projet.

Le programme FSRP a été approuvé par le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale le 18 novembre 2021.

Le Cadre environnemental et social (CES) de la Banque Mondiale (BM), en particulier les normes environnementales et sociales 1 et 4 (NES1 et NES4), exigent que les emprunteurs évaluent et gèrent les risques et impacts sociaux potentiels découlant des opérations financées par la BM, y compris les menaces contre la sécurité humaine, les conflits intercommunautaires ou interétatiques, ainsi que la criminalité ou la violence générale. Les emprunteurs sont tenus de préparer des Évaluations des Risques de Sécurité (ERS) et des Plans de Gestion de Sécurité (PGS) qui identifient et atténuent les risques posés par des niveaux élevés de conflit et de violence. Ces menaces contre la sécurité humaine dans les zones d’opération des projets doivent être suivies, atténuées ou gérées pendant la mise en œuvre du projet dans la mesure où elles affectent les bénéficiaires, les actifs du projet et la réussite des objectifs de développement des projets.

 

TACHES ET RESPONSABILITE DU RESPONSABLE DE LA COMPOSANTE 2 :

Sous la responsabilité directe du Coordonnateur de l’UGP et en étroite collaboration avec les services techniques de l’Etat, les partenaires du projet, l’expert Responsable de la composante 2 est chargé de la réalisation de l’ensemble des activités se rapportant à la réalisation des ouvrages de mobilisation des eaux, des aménagements hydro agricoles, des infrastructures de désenclavement, des activités de conservation des eaux du sol et de défense et restauration des sols (CES/DRS) ainsi que de gestion intégrée des paysages. Il devra assurer plus spécifiquement les tâches suivantes :

  • Contribuer à l’établissement des conventions avec les structures des services publics et privés, les ONG, les organisations représentatives des producteurs, au niveau national et déconcentré, dans son domaine d’expertise ;
  • Contribuer à la préparation des termes de référence, des dossiers techniques et financiers, des dossiers de consultations, d’appel d’offres et contrats de marché de service, fournitures et travaux, dans son domaine de compétence ;
  • Suivre, contrôler et évaluer les contrats des opérateurs et prestataires de service en relation avec les services techniques dans son domaine de compétence ;
  • Appuyer le processus d’amélioration permanente des solutions dans son domaine de compétence, notamment en participant aux dispositifs de production et de gestion des connaissances ;
  • Assurer une veille technique dans son domaine de compétence ;
  • Appuyer techniquement et capitaliser les expériences dans son domaine de compétence et fait le lien avec les autres domaines ;
  • Contribuer à la planification et la supervision des composantes 1 et 3 ;
  • Suivre techniquement les activités de gestion locale des ressources en eau ;
  • Planifier et superviser les activités de la composante 2 du projet ;
  • Valider les sous-projets pour les aspects aménagement (directement ou en lien avec les structures déconcentrées) ;
  • Participer au Suivi/Evaluation sur tous les aspects de la composante 2 ;
  • Contribuer à la planification et la supervision des composantes 1 et 2 ;
  • Planifier et superviser l’ensemble des activités se rapportant aux infrastructures, aménagements et CES/DRS prévues dans le cadre du projet ;
  • Suivre et coordonner la mise en œuvre de la convention et toutes les activités du Centre Régional de Spécialisation en Elevage (CRS/El) en lien avec le projet, spécifiquement la sous composante 2.1. ;
  • Organiser et coordonner la réalisation des études sur la Gestion Intégré du Paysage des zones d’intervention du programme ;
  • Appuyer le développement d’alliances productives formelles qui permettront d’assurer aux producteurs un accès aux marchés ;
  • Organiser et superviser l’identification des sites (infrastructures, petits périmètres, etc.) ;
  • Contribuer à la préparation du PTBA et le suivi de sa mise en œuvre dans la zone du projet relevant de son domaine de responsabilité ;
  • Préparer et superviser les conventions avec les services techniques de l’État dans les régions d’intervention du programme et appui aux équipes des services déconcentrés ;
  • Superviser le processus d’identification, de recrutement et des interventions des opérateurs spécialisés (ONG, entreprises, bureaux d’études, autres structures privées) ;
  • Appuyer les services déconcentrés pour la mise en œuvre du processus de préparation, suivi et validation des études relatives à la réalisation des ouvrages : aménagements hydrauliques, pistes, seuils, barrages, etc. ;
  • Appuyer l’organisation et accompagnement des acteurs et des activités connexes ;
  • Participer au suivi-évaluation du projet et à l’élaboration des rapports d’activités ;
  • Être en relation permanente avec les équipes du CILSS, CDEAO, CORAF, qui coordonne la mise en œuvre du projet au niveau régional ;
  • Fournir les informations nécessaires aux évaluations externes du projet ;
  • Exécuter toutes autres tâches en rapport avec l’atteinte des objectifs du projet.

L’Expert, Responsable de la composante 2 appuiera les services techniques pour les tâches suivantes :

  • Analyse et validation des rapports périodiques d’avancement des travaux élaborés par les bureaux d’ingénieurs conseil, les ONG et autres prestataires spécialisés ;
  • Suivi du contrôle de qualité des travaux en rapport avec les bureaux d’ingénieurs conseil et les services techniques de l’Etat ;
  • Présidence des réunions périodiques de chantier des travaux ;
  • Organisation des réceptions des travaux en rapport avec le bureau d’ingénieurs conseils, les entreprises et les services techniques de l’Etat.

 

 

PROFIL ET QUALIFICATIONS :

Le profil et les expériences requis sont :

  • Avoir un diplôme universitaire minimum Bac +5 dans le domaine du Génie Rural ou Génie Civil ;
  • Disposer d’au moins quinze (15) ans d’expériences dans la préparation et/ou l’exécution de projets d’aménagement hydro agricole (petite et grande irrigation), de mini barrages ou seuils d’épandage, de pistes rurales, d’infrastructures agricoles et d’élevage (magasins, marchés, etc.), d’ouvrages hydrauliques (forages, pompes, etc.) ;
  • Capacité de synthèse, d’analyse et de conceptualisation et facilité de rédaction ;
  • Bonne maitrise du système agricole nigérien ;
  • Capacité à travailler sous pression et en équipe pluridisciplinaire ;
  • Bonne condition physique avec aptitude à effectuer des déplacements sur le terrain ;
  • Avoir une bonne maîtrise de l’outil informatique (Word, Excel, Powerpoint, logiciel technique de conception des ouvrages, etc.) ;
  • Une bonne connaissance de la zone d’intervention du projet serait un atout ;
  • Expérience avérée en matière de mise en œuvre de projets de développement rural financés par les bailleurs de fonds multilatéraux ; une expérience avec le fonds de la Banque mondiale serait un atout ;
  • Connaissance du projet FSRP serait également un atout.

 

Candidature :

COMPOSITION DU DOSSIER :

Le dossier de candidature comprend les pièces suivantes :

  • une lettre de motivation signée du candidat, adressée au Directeur Général du Cabinet CEFORMAS ;
  • un curriculum vitae (maximum 5 pages) actualisé, détaillé, daté et signé certifié sincère, mentionnant au moins trois références pour confirmer les expériences ;
  • une (1) copie légalisée de l’acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
  • une (1) copie légalisée des diplômes de formation et des certificats, et attestations de formation ;
  • une (1) copie légalisée des différentes attestations de travail attestant de l’expérience du candidat.

DEPOT DES CANDIDATURES ET CLOTURE : Le dossier de candidature doit être envoyé par courrier électronique à l’adresse suivante : recrutementceformas@gmail.com  au plus tard le lundi 24 Octobre 2022 à 18H00.

  • Seuls les candidats sélectionnés à chaque étape du processus seront contactés aux adresses e-mail et téléphoniques mentionnées dans leurs CV ;
  • Les Dossiers de candidatures incomplets et non conformes aux exigences mentionnées dans la composition des dossiers ne recevront pas d’accuser de réception.