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L’UNESCO recherche un Consultant chargé de l’actualisation des rapports sur les aspects juridiques relatifs à l’ODD 4, Yaoundé, Cameroun

L’UNESCO recherche un Consultant chargé de l’actualisation des rapports sur les aspects juridiques relatifs à l’ODD 4, Yaoundé, Cameroun

Publié : 

Categories : Avis d'appel d'offres

Domaines : Droit - Fiscalité - Gouvernance - Politique

Regions : Cameroun

L’UNESCO recherche un Consultant chargé de l’actualisation des rapports sur les aspects juridiques relatifs à l’ODD 4, Yaoundé, Cameroun

RESUME DES FONCTIONS DU POSTE

L’éducation est un droit humain fondamental établi dans les traités internationaux. Ce droit est au cœur de la réalisation des Objectifs de Développement Durable (ODD). L’agenda pour le développement durable définit une nouvelle vision universelle et transformatrice de l’éducation à l’horizon 2030, avec l’Objectif de développement durable n° 4 (ODD 4) invitant les États à « Assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité, et promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie ». Cet engagement offre une occasion précieuse de souligner le rôle de l’éducation en tant que moteur principal du développement et sa contribution à la réalisation d’autres objectifs de développement durable.

La réalisation du droit à l’éducation repose pleinement sur sa mise en œuvre concrète et son application effective – une responsabilité qui incombe aux États. L’UNESCO élabore, suit et encourage les normes et standards de l’éducation et appuie leur application pour favoriser la mise en œuvre du droit à l’éducation sur le plan national. L’une des principales responsabilités de l’UNESCO, telle que mandatée par le Cadre d’action Éducation 2030, est d’aider les États membres à respecter leurs engagements internationaux concernant le droit à l’éducation et l’ODD 4.

A ce titre, l’UNESCO avait élaboré des Principes directeurs (qui sont actuellement en cours de révision) pour l’examen des législations et des politiques nationales afin d’aider ses États membres à renforcer les fondements du droit à l’éducation dans les systèmes juridiques nationaux et d’évaluer la compatibilité de leur législation avec les dispositions des instruments normatifs internationaux auxquels ils se sont légalement engagés.

Avec le nouveau Programme Education 2030, une Stratégie sur les instruments normatifs (2016-2021) a été adoptée par le Conseil exécutif de l’UNESCO visant à intégrer le droit à l’éducation dans l’examen des politiques sectorielles. C’est dans ce contexte qu’un projet pilote de l’UNESCO a été lancé en 2016 dans le cadre de son Programme de développement des capacités pour l’éducation (CapED), visant à aider certains pays dans leurs efforts pour traduire les objectifs et stratégies indicatives de l’ODD4 en dispositions juridiques et en politiques. Une composante importante de ce programme se focalise sur la législation sur le droit à l’éducation comme un moyen d’alimenter les débats relatifs aux réformes juridiques nécessaires afin d’assurer une éducation pérenne et de qualité. A ce jour, dans ce contexte, les cadres juridiques nationaux d’une quinzaine de pays ont été passés en revue ciblant spécifiquement les aspects juridiques relatifs aux cibles 4.1, 4.2 et 4.5 et un rapport de synthèse analytique basé sur les résultats de pays pilotes a été publié, démontrant que l’amélioration des engagements juridiques, conformément à l’ODD4, est hautement souhaitable. Ce travail a par ailleurs été mené sous d’autres formes dans d’autres pays en fonction des exigences des contextes locaux.

Avec la pandémie de la Covid-19, qui a affecté de manière importante le droit à l’éducation, il y a un risque de ralentissement des progrès accomplis et voire une régression. Cette pandémie a néanmoins été l’occasion de repenser la résilience et la préparation des systèmes éducatifs. Aujourd’hui plus que jamais, les gouvernements doivent adopter une approche fondée sur les droits et inclusive de leurs cadres juridiques et politiques pour garantir ce droit à chaque personne et s’assurer que personne n’est laissé pour compte.

JUSTICATION :

En 2020, le Bureau Régional multisectoriel de l’UNESCO à Yaoundé avait initié l’élaboration de 8 rapports nationaux pour le renforcement des fondements nationaux du droit à l’éducation et des objectifs des ODD 4 dans la sous-région de l’Afrique Centrale. . A ce jour sont disponibles les rapports pour les pays ci-après : Angola, Cameroun, République centrafricaine, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe et Tchad. Les Rapports sur le droit à l’éducation au Burundi et en République démocratique du Congo, qui avaient été produit, en 2018, avec l’appui de l’UNESCO/Siège, compléteront cette série. L’objectif poursuivi est de créer une dynamique positive pour l’application effective du droit à l’éducation dans les cadres juridiques nationaux, notamment dans les pays d’Afrique centrale.

En effet, l’engagement universel en faveur des objectifs de l’ODD 4 devrait maintenant se traduire par une action concrète au niveau national, notamment par le biais de réformes législatives appropriées soutenant le droit à l’éducation. Bien que l’ODD 4 ne crée pas en soi d’obligations légales pour les pays, il appelle à une approche globale de l’éducation, y compris à l’adoption de mesures législatives. Cela constitue une occasion clé de lier davantage les réformes politiques et juridiques, comme le demande la Stratégie de l’UNESCO sur les instruments normatifs en matière d’éducation (2016-2021), et de faire en sorte que les pratiques évoluent en conséquence. Les lacunes juridiques résultant de cadres juridiques nationaux incomplets ou obsolètes peuvent nuire aux efforts déployés pour atteindre l’ODD 4 et garantir le droit à l’éducation pour tous.

A ce titre, avec la Déclaration de Nairobi de 2018, les Etats de l’Afrique se sont engagés à « Revoir la législation sur le droit à l’éducation afin qu’elle réponde aux engagements de la CESA 16‐25 et ODD4‐Education 2030 » (paragraphe 11 (e)).

OBJECTIFS :

Le Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique Centrale souhaite recruter un juriste avec une expertise en éducation qui soit enthousiaste, travailleur et déterminé, pour la mise à jour des 10 rapports disponibles et l’élaboration d’une synthèse régionale desdits rapports sur les aspects juridiques relatifs à l’ODD4.

Les Rapports actualisés et la synthèse régionale devront examiner le cadre juridique national relatif aux trois cibles de l’ODD 4 (4.1, 4.2 et 4.5) sur la base d’une approche fondée sur les droits. Une approche plus élargie et l’analyse d’autres cibles pourraient être prévues en fonction de demandes spécifiques. L’objectif premier de ces documents est de servir de base aux diagnostics et à éclairer les débats nationaux sur les futures réformes juridiques concernant le droit à l’éducation.

Chaque rapport pays présentera le cadre juridique national relatif au droit à l’éducation en rapport avec les trois cibles de l’ODD4 (section 1), ainsi qu’un résumé des observations et recommandations spécifiques les plus récentes et pertinentes pour les pays, formulées par les organes de l’ONU chargés des droits de l’homme (section 2). Le rapport propose des conclusions et des recommandations (section 3) qui mettent en lumière les mesures juridiques les plus essentielles pour remédier aux lacunes identifiées.

Taches spécifiques :

Sous l’autorité générale du Directeur du Bureau Régional Multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique centrale basé à Yaoundé, la supervision technique du Coordonnateur Régional du programme Education en étroite collaboration avec les autres spécialistes du secteur Education du siège de l’UNESCO, le consultant devra :

  • Prévoir des sessions de travail avec l’équipe du droit à l’éducation au siège de l’UNESCO afin de discuter, se former et se familiariser avec la méthodologie de préparation des analyses et préparation de rapport pays ;
  • Échanger régulièrement avec l’équipe du droit à l’éducation au siège de l’UNESCO afin d’assurer l’harmonisation et la cohérence entre tous les rapports ;
  • Identifier, rassembler et analyser toute documentation intéressante pour la mise à jour des 8 rapports pour les pays suivants :  Angola, Cameroun, République centrafricaine, Congo Brazzaville, Gabon, Guinée équatoriale, Sao Tomé-et-Principe et Tchad ;
  • Organiser des rencontres informelles avec les acteurs susceptibles de contribuer au contenu des Rapports pays et de la synthèse régionale ;
  • Mettre à jour les 8 rapports pays sur le droit à l’éducation ;
  • Elaborer les deux rapports restants ;
  • Participer à l’animation en présentiel et en ligne des rencontres de validation des Rapports et appuyer le Bureau pour les discussions avec les autorités nationales et tous autres acteurs clés sur la finalisation et la validation des recommandations ;
  • Produire un document de synthèse régionale des 10 rapports actualisées.

Assurer toutes autres tâches et activités demandées par le.la Superviseur.e.

Environnement organisationnel et partenariats

Le/la Titulaire du Poste jouit d’une certaine autonomie dans le travail quotidien ; toutefois, une interaction régulière avec le Chef du secteur de l’éducation à Yaoundé, le.la Spécialiste de programme éducation et le Responsable au siège de l’UNESCO a lieu pour l’élaboration des plans de travail, la stratégie de mise en œuvre et le suivi de l’état d’avancement des principales réalisations et des principaux défis. Il lui sera demandé de maîtriser les règles et règlements régissant la mise en œuvre du rapport, tels qu’énoncés dans les objectifs.

A l’interne, il ou elle travaillera en contact étroit avec le.la Spécialiste de programme, Point focal du Projet à Yaoundé et le Responsable principal du rapport au siège de l’UNESCO. Le.la titulaire du poste interagit avec les collègues du Secteur de l’éducation en cas de besoin.

Résultats attendus et durée de l’engagement

Livrables

  • Les 10 rapports pays de l’Afrique centrale, assorti de recommandations, sont restitués par le Consultant, revus par l’UNESCO, validés par les autorités nationales.
  • Un document de synthèse régionale des 10 rapports produit.

COMPETENCES (Fondamentales / Managériales)

  • Responsabilité (F) ;
  • Communication (F) ;
  • Innovation (F) ;
  • Partage des connaissances et volonté constante d’amélioration (F) ;
  • Planification et organisation (F) ;
  • Culture du résultat (F) ;
  • Travail en équipe (F) ;
  • Professionnalisme (F).
Pour plus d’informations, merci de consulter le Référentiel des compétences de l’UNESCO.

QUALIFICATIONS REQUISES

Éducation :

  • Diplôme universitaire avancé (Master 2 au minimum) de préférence dans le domaine du droit, droits de l’homme, droits sociaux, etc. (la détention d’un doctorat en droit sera un atout).

Expérience professionnelle :

  • Minimum cinq ans d’expérience professionnelle pertinente dans le domaine juridique ou des droits de l’homme;
  • Une excellente maitrise des questions d’éducation et de développement en Afrique, et en particulier la région de l’Afrique centrale;
  • Excellentes compétences en matière de recherche, d’analyse et de rédaction;
  • Excellente connaissance (écrite et orale) du français et bonne connaissance de l’anglais;
  • Au moins 2 années d’expérience professionnelle pertinente, à responsabilité progressive, dans le domaine de l’éducation ;
  • Expérience dans la planification, la gestion et la mise en œuvre de projets et de grands programmes d’éducation ;

Capacités et compétences :

  • Bonne compréhension du contexte de l’éducation dans les pays d’Afrique centrale et des principaux défis;
  • Capacité à travailler sous pression et à respecter des délais;
  • Capacité à établir et à maintenir des relations de travail efficaces avec les partenaires externes (autorités nationales/locales, les institutions concernées, les organisations intergouvernementales et non gouvernementales) ;
  • Capacité à travailler efficacement et à entretenir des relations de travail efficaces dans un environnement multiculturel ;
  • Excellente capacité à communiquer et à négocier efficacement avec les différentes parties prenantes, à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation ;
  • Capacité à fournir des conseils en temps utile dans le processus mise en œuvre des activités ;
  • Solides compétences informatiques, y compris la connaissance des logiciels de bureautique (MS Word, Excel, PowerPoint, Outlook).

Langue :

Excellente connaissance du français et bonne connaissance de l’anglais.

QUALIFICATIONS SOUHAITEES

Expérience professionnelle :

  • Une excellente maitrise des questions d’éducation et de développement en Afrique, et en particulier la région de l’Afrique centrale;
  • Excellentes compétences en matière de recherche, d’analyse et de rédaction;
  • Excellente connaissance (écrite et orale) du français et bonne connaissance de l’anglais;
  • Une expérience professionnelle dans le domaine juridique ou des droits de l’homme;
  • Très bonne connaissance en matière de recherche, d’analyse et de rédaction;
  • Expérience professionnelle dans les pays de l’Afrique centrale.

Capacités et compétences :

  • Bonne connaissance des politiques et procédures de programmation dans le domaine de la coopération internationale au développement, en particulier au sein des Nations unies;
  • Excellente capacité à présenter efficacement à un public varié.

Langue :

Connaissance d’une autre langue officielle de travail de l’Organisation des nations unies.

PROCESSUS DE SÉLECTION ET DE RECRUTEMENT

Veuillez noter que tous les candidats doivent remplir une demande en ligne et fournir des informations complètes et exactes. Pour postuler, veuillez visiter le site Web de l’UNESCO carrières. Aucune modification ne peut être apportée à la candidature soumise.

L’évaluation des candidats est basée sur les critères de l’avis de vacance de poste et peut inclure des tests et/ou des évaluations, ainsi qu’un entretien basé sur les compétences.

L’UNESCO utilise des technologies de communication telles que la vidéo ou la téléconférence, la correspondance par e-mail, etc. pour l’évaluation des candidats.

Veuillez noter que seuls les candidats sélectionnés seront contactés et que les candidats à l’étape de sélection finale seront soumis à une vérification des références sur la base des informations fournies.

L’UNESCO rappelle que la considération dominante dans le recrutement du personnel doit être la nécessité d’assurer à l’Organisation les services de personnes possédant les plus hautes qualités de travail, de compétence et d’intégrité. L’UNESCO applique une politique de tolérance zéro à l’égard de toute forme de harcèlement. L’UNESCO s’est engagée à atteindre et à maintenir une répartition géographique équitable et diversifiée, ainsi que la parité des genres parmi les membres de son personnel dans toutes les catégories et à tous les niveaux. En outre, l’UNESCO est résolue à atteindre une diversité de personnel sur le plan du genre, de la nationalité et de la culture. Les candidatures de ressortissants d’États membres non et sous-représentés (veuillez cliquer ici pour la dernière mise à jour) sont particulièrement bienvenues et vivement encouragées. Les personnes issues de groupes minoritaires et de groupes autochtones, ainsi que les personnes handicapées, sont également encouragées à postuler. Toutes les candidatures seront traitées avec la plus grande confidentialité. Une mobilité mondiale est requise pour les membres du personnel nommés sur des postes internationaux.

L’UNESCO ne prend de frais à aucune étape du recrutement.

 

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