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Le Réseau Billital Maroobé recherche des consultants en charge de la capitalisation du Projet PAS2P, Niger

Le Réseau Billital Maroobé recherche des consultants en charge de la capitalisation du Projet PAS2P, Niger

Publié : 

Categories : Avis d'appel d'offres

Domaines : Comptabilité - Gestion - Audit - Gestion de projets

Regions : Niger

Le Réseau Billital Maroobé recherche des consultants en charge de la capitalisation du Projet PAS2P, Niger

TERMES DE REFERENCE POUR LE RECRUTEMENT D’UN CONSULTANT OU D’UNE EQUIPE DE CONSULTANTS EN CHARGE DE LA CAPITALISATION DU PROJET PAS2P
Projet d’assistance aux familles d’éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la pandémie du COVID-19
CONTEXTE D’INTERVENTION ET PRESENTATION DU PAS2P :
Contexte et justification La campagne de transhumance 2019/2020 s’est déroulée dans un contexte socio-politique et sécuritaire particulièrement défavorable pour trois raisons au moins à savoir : (i) l’accélération, la violence et la récurrence des incidents sécuritaires qui ont atteint un niveau sans précédent en ce qui concerne l’expansion géographique de l’insécurité et la fréquence des attaques terroristes dans les pays du Sahel central (Mali, Niger et Burkina Faso) ; (ii) la décision prise par les autorités béninoises d’interdire « la transhumance transfrontalière sur toute l’étendue du territoire de la République du Bénin », à compter du 26 décembre 2019, en violation des dispositions communautaires régissant la transhumance transfrontalière dans l’espace CEDEAO ; et (iii) la brusque escalade des risques découlant de la crise sanitaire liée au coronavirus qui affecte l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
L’expansion de la menace sécuritaire a engendré de multiples impacts négatifs touchant la mobilité du bétail et les conditions de vie des communautés pastorales : (i) déplacements précipités de familles d’éleveurs et enlèvements de personnes ; (ii) razzias de bétail ; et (iii) abandon de plusieurs zones de pâturages en proie à l’insécurité, etc.). L’avènement de la crise sanitaire liée à la COVID-19 fragilisé davantage la situation déjà précaire des ménages pastoraux et agropasteurs. Les impacts socio-économiques de cette crise découlant de l’application desmesures publiques de prévention du virus sont repérables à plusieurs niveaux, notamment : (i) la fermeture des marchés à bétail, avec pour conséquence l’impossibilité pour les éleveurs de vendre leurs animaux en vue d’acheter les provisions nécessaires (denrées alimentaires, aliments du bétail, intrants vétérinaires, vêtements, etc.) ; (ii) la limitation des échanges transfrontaliers et la faible présence des commerçants de bétail provenant des pays limitrophes ; (iii) la limitation des déplacements (mesure de confinement) qui entraîne une baisse de l’offre de services vétérinaires et de la délivrance des documents de transhumance ; (iv) la restriction des déplacements qui engendre une forte concentration des animaux déjà partis en transhumance dans des espaces relativement restreints, avec pour conséquence une pénurie d’eau et de pâturage ; et (v) l’instauration du couvre-feu qui restreint la possibilité d’abreuver les animaux pendant la nuit, alors que l’affluence autour des points d’eau est très forte pendant la journée.
Conscients de l’impérieuse nécessité d’apporter une réponse visant à relever les défis découlant de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la crise sanitaire, le RBM et ses membres dans les différents pays ont conçu une intervention d’urgence adressant les besoins prioritaires et qui s’articule autour de la mise en place d’instruments et de mesures appropriés pour une sortie de crise durable.
L’action intitulée : « Projet d’assistance aux familles d’éleveurs confrontées aux effets cumulés de la soudure pastorale, de l’insécurité et de la pandémie du COVID-19 (PAS2P) » contribue à la mise en œuvre des recommandations de la réunion ministérielle d’urgence relative á l’impact du coronavirus sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’Ouest, tenue le 31 mars 2020. Ces recommandations ont souligné la nécessité de (i) préserver et sécuriser les moyens de subsistance et les capacités de production ainsi que les chaînes d’approvisionnement alimentaire vers les marchés ; (ii) assurer l’accès à une alimentation abordable pour tous, en particulier les personnes vulnérables pendant la crise sanitaire du COVID-19 ; et (iii) accroître les investissements dans le secteur rural pour le développement des chaînes de valeur de la production à la consommation. Conformément à ces recommandations, la réunion restreinte du Réseau de prévention des crises alimentaires (RPCA) qui s’est tenue le 2 avril 2020 a insisté sur le caractère stratégique de l’information et a demandé aux “États d’accélérer la mise en place de systèmes nationaux de suivi et d’évaluation permanente des conséquences de la pandémie COVID-19 sur la sécurité alimentaire et nutritionnelle dans les zones rurales et urbaines”. Les mécanismes innovants soutenus par ce projet devraient contribuer à ces recommandations. La proposition est également en cohérence avec les orientations opérationnelles qui ont été définies par les OP régionales dans le souci de faire face efficacement au contexte actuel pour accompagner les gouvernements et les institutions régionales dans la réponse d’urgence à la crise COVID-19 et les réflexions post-crise. Plus largement, le projet s’inscrit dans la Stratégie de développement et de sécurité (SDS) du G5 Sahel, qui vise les mêmes pays, et plus particulièrement à l’axe « Résilience et développement humain » du programme d’investissement prioritaire (PIP) du G5 Sahel, à travers la réduction de la vulnérabilité et le renforcement de la résilience des pasteurs et agro-éleveurs sahéliens.
La proposition s’inscrit dans la continuité du Plan de réponse 2020 à la crise de la transhumance au Sahel adopté par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), qui dispose d’un plan d’actions spécifique sur le 3 corridor de transhumance à travers les pays prioritaires de l’intervention proposée : le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Ce projet est également en ligne avec « Résilience » de la stratégie intégrée des Nations Unies pour le Sahel (UNISS).
L’action est financée par deux principaux partenaires (en l’occurrence la DDC et le FIDA) et cible spécifiquement les pasteurs et agropasteurs, afin de maximiser les impacts des interventions au profit de ces populations confrontées aux effets cumulés des crises multidimensionnelles qui affectent le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.

CANDIDATURE :

Le dossier de réponse à l’appel à manifestation d’intérêt doit être envoyé à al CTR du RBM au plus tard le 22 juillet 2022, à 17 30 heure.(heure de Niamey. Le dossier doit être composé des éléments suivants :

  • L’offre technique incluant la méthodologie (06 pages au maximum) ;
  • La proposition financière ;
  • Le curriculum vitae du (des) consultant(s) ;
  • Des références de travaux écrits réalisés.

Le dossier est à faire parvenir par Email à l’adresse suivante à billital@intnet.ne en copie à : s.boube@yahoo.frblamajallo@yahoo.fr

Les soumissions reçues après la date et l’heure indiquées ci-dessus ne seront pas considérées.