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ERIM lance un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un Expert pour l’Evaluation finale du projet ” Houqouq wa Moussawat “, Maroc

ERIM lance un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un Expert pour l’Evaluation finale du projet ” Houqouq wa Moussawat “, Maroc

Publié : 

Categories : Avis d'appel d'offres

Domaines : Droit - Fiscalité - Gouvernance - Politique

Regions : Maroc

ERIM lance un avis d’appel à manifestation d’intérêt pour le recrutement d’un Expert pour l’Evaluation finale du projet ” Houqouq wa Moussawat “, Maroc

 

 

Projet : Houqouq wa Moussawat (Droits et libertés), Maroc

Date limite de l’appel : lundi 30 octobre 2023 (18h, heure de Lyon)

IREX Europe (agissant sous le nom de et ci-après nommé ERIM) recrute actuellement un·e expert·e expérimenté·e en matière de suivi et d’évaluation ayant de  dans l’évaluation et la capitalisation de projets relatifs aux droits de l’Homme, y compris des projets soutenants la protection des droits et des libertés d’expression, d’association, de réunion, ainsi que l’égalité de genre au Maghreb.

1. CONTEXTE

1.1. Les parties prenantes

Le projet « Houqouq wa Moussawat » est porté par un consortium composé d’ERIM et des partenaires de mise en œuvre : ADALA, FMJJ et ISRAR.

  •  ERIM est une ONG française basée à Lyon, dont l’action contribue à̀ l’établissement ou au maintien de sociétés en paix, démocratiques, justes et durables dans lesquelles les individus jouissent de droits égaux, ont accès à une information plurielle et indépendante et participent à la construction du futur dans lequel ils souhaitent vivre. ERIM travaille à la promotion et la défense des droits humains, des médias indépendants et de la société́ civile, ainsi qu’au développement de l’esprit critique afin que chacune soit en mesure de prendre des décisions informées et de revendiquer ses droits. Dans le cadre du projet, ERIM assure le leadership du consortium.
  •  L’Association ADALA pour le droit à un procès équitable est une association créée en 2005 pour la promotion et la défense du droit à un procès équitable, de l’indépendance du pouvoir judiciaire et de l’harmonisation des lois nationales avec le système des droits humains tel qu’il est internationalement reconnu.
  •  Le Forum marocain des jeunes journalistes (FMJJ) a été créé en mars 2017 par un groupe de jeunes journalistes marocain·e·s afin de favoriser la représentativité des jeunes journalistes dans les syndicats et organisations médiatiques.
  •  La coalition ISRAR pour l’Empowerment et l’Égalité a été créée en 2015 par quatre associations féministes marocaines et regroupe aujourd’hui plus de 30 associations agissant aussi bien dans les grands centres urbains que dans les régions, afin de promouvoir les droits des femmes.

1.2. Description du projet

Titre du projet : « Houqouq wa Moussawat »

Zone (s) d’intervention : Maroc

Dates du projet : 1er mars 2021 – 30 avril 2024

Objectif global : Le respect des principes de liberté et d’égalité progresse pour l’ensemble des citoyen·ne·s marocain·e·s

Objectif spécifique : L’impact des actions menées par la société civile et des médias pour la promotion et la défense des libertés d’expression, d’association et de réunion et de l’égalité de genre est renforcé au Maroc

Sous – objectifs spécifiques :

OS1 : Promouvoir les actions de plaidoyer de la société civile et des médias en faveur d’une réforme du cadre légal renforçant la protection des libertés d’expression, d’association, de réunion et de leur intersection avec l’égalité de genre

OS2 : Assurer le suivi de la mise en œuvre effective du cadre légal existant relatif aux libertés d’expression, d’association, de réunion et à l’égalité de genre

OS3 : Renforcer les initiatives d’éducation et de sensibilisation aux libertés fondamentales, à l’égalité de genre, en particulier la lutte contre les stéréotypes de genre et les violences basées sur le genre (VBG)

Résultats attendus :

R1 : Un Observatoire indépendant mène des actions de plaidoyer aux niveaux national et international pour la réforme du cadre légal relatif aux libertés d’expression, d’association, de réunion et à l’égalité de genre.

R2 : Les acteur·trice·s sensibilisé·e·s et formé·e·s ont une meilleure connaissance des normes internationales et du cadre légal marocain relatif à la liberté d’expression, la liberté de la presse, au droit d’accès à l’information, à l’égalité de genre ainsi qu’à la lutte contre les VBG, dont ils·elles assurent le suivi de la mise en œuvre.

R3 : Les journalistes et producteur·trice·s de contenus sont formé·e·s et sensibilisé·e·s aux libertés fondamentales, à la culture de l’égalité, ainsi qu’à la lutte contre les stéréotypes de genre et VBG.

Financement : Union européenne et Agence Française de Développement

2. DESCRIPTION DE LA MISSION

Dans le cadre du projet, une évaluation finale externe est prévue dans le but de fournir une évaluation complète et objective du projet et de sa mise en œuvre. L’évaluation comprend également une composante liée à la capitalisation du projet, permettant d’identifier les leçons apprises et les bonnes
pratiques développées dans une perspective plus long terme afin de les partager et de les appliquer à de futurs projets.
A l’issue de la mission, un rapport final d’évaluation et de capitalisation comprenant deux parties distinctes est attendu.

2.1. Objectif général de la mission

La capitalisation et l’évaluation sont deux processus distincts.

L’évaluation finale vise à̀ évaluer la stratégie de mise en œuvre des partenaires du projet. Elle cherche à analyser si les résultats et les objectifs du projet ont été atteints et à évaluer notamment les forces et faiblesses du projet afin d’alimenter la réflexion pour améliorer la stratégie d’intervention. L’évaluation s’articule autour des critères d’évaluation du Comité d’aide au développement de l’OCDE à savoir «pertinence », « efficience », « efficacité », « impact », « cohérence » et « viabilité /durabilité ».

Ces critères permettent d’analyser la pertinence, les réalisations, les résultats et l’impact de l’intervention en réponse aux objectifs et aux cibles du projet, ainsi que des conditions de sa durabilité. Le rapport issu de cette analyse renseignera donc sur l’évaluation de l’impact du projet, sa durabilité potentielle, et proposera des recommandations opérationnelles et stratégiques à ERIM et à ses partenaires afin d’améliorer la mise en œuvre et l’impact des projets actuels et futurs ayant des objectifs similaires en lien avec les thématiques du projet et/ou dans le contexte marocain.

Ce travail fait partie d’un processus continu d’apprentissage au travers d’une réflexion sur les interventions et d’une remontée d’information des différents bénéficiaires et acteurs opérationnels afin de tirer des enseignements utiles pour les partenaires principaux du projet ainsi que pour l’intervention des partenaires financiers, UE et AFD, au Maroc dans le domaine des libertés fondamentales et l’égalité de genre au Maroc.

La capitalisation, quant à elle, se concentre sur une ou plusieurs expériences spécifiques que la.le consultant.e et l’équipe du projet jugeront intéressantes à capitaliser. Elle implique directement les parties prenantes, les équipes de projet, les partenaires et les bénéficiaires. Elle vise à expliquer en détail les mesures prises au cours d’une intervention, comment elles ont été prises et pourquoi l’intervention a ou n’a pas atteint les résultats et objectifs prévus. Elle cherche à souligner les leçons apprises, les meilleures pratiques et les recommandations d’une ou de plusieurs expériences particulières.

2.2. Objectifs spécifiques de la mission

  •  Objectif spécifique 1 : mesurer les niveaux d’atteinte des résultats planifiés ainsi que les impacts enregistrés dans le cadre du projet sur les partenaires, les cibles et sur les thématiques d’intervention.
  •  Objectif spécifique 2 : identifier les étapes et activités clés qui ont permis de créer et d’engager une dynamique positive en faveur des libertés fondamentales, de la culture de l’égalité, ainsi que la lutte contre les VBG.
  •  Objectif spécifique 3 : évaluer la démarche partenariale du projet et l’impact de la mobilisation des acteurs associatifs et des professionnels sur le plaidoyer en faveur des libertés fondamentales, de la culture de l’égalité, ainsi que la lutte contre les VBG.
  •  Objectif spécifique 4 : fournir des recommandations et des indications concrètes sur la capitalisation des acquis et des bonnes pratiques initiées et mises en place dans le cadre du projet.

2.3. Questions évaluatives

En ce qui concerne l’évaluation du projet, celle-ci devra à minima prendre en compte les critères suivants :

Pertinence et cohérence :

  •  Évaluer la cohérence et la pertinence du projet au regard des thématiques et du contexte d’intervention.
  •  Analyser dans quelle mesure le projet répond de manière pertinente aux besoins et priorités des groupes cibles
  •  Analyser dans quelle mesure la stratégie d’intervention du projet est cohérente et pertinente pour atteindre les objectifs visés.

Efficacité́ :

  •  Analyser l’atteinte des objectifs et résultats du projet compte tenu de son cadre logique ;
  •  Vérifier si la collaboration et la coordination entre les partenaires du projet et les parties prenantes ont été efficaces,
  •  Analyser dans quelle mesure les bénéficiaires et groupes cibles ont-ils été impliques dans les différentes processus et activités ;
  •  Analyser les évolutions éventuelles du contexte qui ont influencé la réalisation des objectifs et comment ils ont été pris en compte par les partenaires du projet ;
  •  Déterminer quels ont été les effets directs ou indirects inattendus du projet.
  •  Établir dans quelle mesure le projet a atteint les résultats et objectifs prévus ;

Efficience :

  •  Évaluer la qualité́ de la gestion quotidienne (planification et mise en œuvre opérationnelles ; coordination, gestion des informations, élaboration des rapports) et la mesure dans laquelle les parties prenantes ont été tenues correctement informées des activités du projet ;
  •  Évaluer l’efficience de la gestion des ressources du projet (budget, expertise, temps, etc.) et comment elles auraient pu être exploitées de façon plus optimisée.

Impact :

  •  Analyser le degré́ d’atteinte des indicateurs d’impact du projet ;
  •  Analyser les effets et résultats du projet sur les bénéficiaires et groupes cibles, y compris les résultats non prévus initialement ;
  •  Évaluer les effets du projet sur le renforcement des capacités de la société́ civile au Maroc et ce tant au niveau programmatique qu’au niveau organisationnel ;
  •  Évaluer les effets du projet sur le renforcement des connaissances et la mobilisation des journalistes et des professionnels de la justice au Maroc.

Durabilité́ :

  •  Analyser dans quelle mesure les effets et résultats du projet sont susceptibles de durer au-delà̀ de sa période de mise en œuvre ;
  •  Identifier les actions entreprises ou à̀ mettre en place pour assurer la durabilité́ politique, institutionnelle et financière du projet ;
  •  Collecter les leçons apprises et bonnes pratiques et formuler des recommandations pour les partenaires et l’ensemble des parties prenantes.

Thèmes transversaux :

  •  Analyser dans quelle mesure l’Egalité de genre et l’inclusion des personnes vulnérables ont été prises en compte de façon transversale dans la mise en place des activités du projet.

2.4. Questions spécifiques à la capitalisation

En ce qui concerne la capitalisation, il est attendu de la mission de fournir une réflexion critique sur ce qui a été fait avec l’intervention, l’apprentissage par l’expérience, l’identification et la production de leçons apprises, de meilleures pratiques et de recommandations basées sur une expérience particulière. Dans l’ensemble, les résultats de cette analyse contribueront au processus d’apprentissage global d’ERIM, de ses partenaires et d’autres parties prenantes envisageant une éventuelle extension ou reproduction du projet dans un autre contexte.

Dans ce cadre, la mission devra porter une attention toute particulière aux pratiques suivantes :

  •  Partenariat : dans quelle mesure la composition du consortium était-elle pertinente dans une optique de complémentarité des acteurs, de cohérence vis-à-vis des domaines d’intervention des acteurs, des approches, des publics cibles et des méthodes d’intervention ? Dans quelle mesure cette relation s’est -elle déroulée dans un cadre de collaboration équilibrée, efficace, et a -t-elle permis d’apporter des changements dans le sens des objectifs du projet. Quelles sont les leçons apprises de cette collaboration ?
  •  Plaidoyer : dans quelle mesure l’intervention et les activités mises en œuvre dans le cadre du projet étaient-elles pertinentes au regard du contexte d’intervention ? Dans quelle mesure, les outils et les méthodes déployées ont-ils été efficaces pour mobiliser les acteurs, impulser une dynamique collective et apporter un changement ? Dans quelles mesures, les résultats des actions menées ont-ils contribué à un changement dans le temps du projet, et pourraient contribuer à un changement à plus long terme, et à quel niveau (au niveau des acteurs, au niveau des décideurs…) ? Quelles actions en particulier ont été particulièrement efficaces et sont à même de créer un changement durable, notamment au niveau des cadres législatifs et des politiques publiques ? Est-ce que l’intervention proposait des méthodes et des outils innovants, porteurs d’impact et qui pourraient inspirer/alimenter de futurs projets? Quelles actions en particulier peuvent -elles être retenues et inspirer de futurs projets ?
  •  Renforcement de capacités : dans quelle mesure les actions entreprises dans le cadre de ce volet étaient-elles pertinentes et innovantes ? Dans quelles mesures elles ont permis d’apporter un réel changement dans la capacité des acteurs à se saisir des thématiques et des sujets du
    projet dans leur pratique ? Quelles actions en particulier peuvent -elles être retenues et inspirer de futurs projets ?

2.5. Méthodologie de la mission

L’évaluation doit inclure : une revue documentaire, des entretiens semi-directifs, la rédaction d’un rapport préliminaire et final, et une présentation par l’évaluatrice.eur aux partenaires du projet, celle-ci pouvant servir ultérieurement pour diffuser les résultats de l’évaluation.

  •  La recherche documentaire doit inclure un examen de tous les documents et productions réalisées et développés dans le cadre du projet, les rapports des évènements organisés, les rapports narratifs, etc. qui seront transmis par ERIM au démarrage de la mission. Le·la consultant·e doit collecter et analyser toutes les données quantitatives et qualitatives du cadre logique (liste des activités, nombre de participantes, nombre de subventions, etc.).
  •  Pour les entretiens, le·la consultant·e devra réaliser un nombre suffisant et représentatif d’entretiens afin d’évaluer l’impact du projet. Le·la consultant·e devra consulter les parties prenantes du projets à savoir ERIM et ses partenaires locaux ; les représentants des partenaires financiers du projet ; des représentant·e·s des groupes cibles (Associations membres de l’Observatoire, actrices.eurs de la société civile, journalistes, productrices.eurs de contenus, professionnels de la justice…) ; des partenaires institutionnels (notamment des représentants de la CDAI ayant pris part à des activités) et tout autre acteur pertinent.
    Idéalement, les entretiens devront se dérouler sur place au Maroc mais selon la situation et les partenaires, certains peuvent aussi être menés en ligne.
  •  Sur la base de l’analyse des résultats de l’évaluation, le rapport final devra obligatoirement proposer des recommandations afin d’orienter ERIM et ses partenaires sur le développement de futures interventions dans le domaine de la promotion des libertés fondamentales, y compris de la liberté d’expression et du droit d’accès à l’information, de l’égalité et de la lutte contre les VGB au Maroc.

Ces recommandations devront notamment concerner :

  •  Les améliorations à apporter en vue de renforcer la qualité et la viabilité/durabilité des actions de renforcement des connaissances et des capacités des acteurs cibles sur les cadres législatifs et les enjeux relatifs à l’application effective des principes de liberté d’expression, d’accès à l’information et d’égalité de genre.
  •  Les améliorations et les innovations possibles en matière de techniques de plaidoyer et de concertation pour un réel impact sur les politiques publiques, les pratiques, et la société dans son ensemble
  •  Les actions possibles pour renforcer la concertation et/ou la collaboration entre acteurs de la société́ civile, des différentes régions au Maroc et entre acteurs de la société́ civile et acteurs publics.
  •  Les améliorations possibles dans l’établissement de partenariats au niveau national, régional et international, ainsi que dans la coordination et la coopération entre acteurs en lien avec les enjeux abordés par le projet
  •  Les opportunités d’élargissement des actions du projet ou le développement de nouvelles actions à une échelle plus large, au niveau d’un autre pays.

En particulier sur la capitalisation, la méthodologie sera discutée avec l’expert.e chargé.e de la mission et l’équipe de projet d’ERIM. Cependant, elle devrait inclure des recherches documentaires, des entretiens, la rédaction d’un rapport final et la production d’un support de diffusion.

3. MODALITÉS DE LA MISSION

3.1. Livrables demandés 

1. Une note de cadrage (y inclus grille d’entretiens et d’évaluation)

2. Un rapport préliminaire : le·la consultant·e devra produire un rapport d’évaluation de 30 à 40 pages, comprenant une table des matières, une brève introduction, une présentation des objectifs et de la méthodologie, et une évaluation du projet à partir des critères mentionnes, des observations, des enseignements tires et des conclusions ainsi qu’une liste de recommandations et d’annexes (ex. acronymes, liste personnes interrogées, TDR,
méthodologie, calendrier, etc.).

3. Un rapport final et un document de capitalisation joint au rapport : à partir des retours d’ERIM, le·la consultant·e intégrera les retours et recommandations de la responsable de projet ERIM et des partenaires du projet. Un résumé́ exécutif sera inclus dans le rapport final.

4. Une présentation : le·la consultant·e réalisera enfin une présentation d’une heure et demie sous forme de PPT revenant sur les principales conclusions et recommandations de l’évaluation qu’elle.il restituera aux partenaires du projet y compris les partenaires financiers à savoir les représentant.e.s de l’AFD (responsables du Partenariat avec les Organisations de la Société Civile et représentants à Rabat) de la Délégation de l’Union européenne au Maroc lors d’une réunion de restitution de l’évaluation finale. La présentation sera par la suite utilisable et utilisée par ERIM et ses partenaires pour présenter les résultats aux parties prenantes externes.

3.2. Durée approximative de l’évaluation

La mission se déroulera entre les mois de novembre 2023 et février 2024. Le rapport final comprenant les conclusions de l’évaluation, les recommandations ainsi que la capitalisation du projet devra être remis au plus tard le 20 février 2024.

A titre indicatif la mission reposera sur les étapes suivantes :

1. Une phase de démarrage avec une réunion de réunion préparatoire avec ERIM et avec ses partenaires

2. Une phase de cadrage qui inclura la revue documentaire et l’élaboration des outils de l’évaluation

3. Une phase d’enquête qui couvrira la collecte de données, y compris la réalisation des entretiens et des visites de terrain s’il y a lieu

4. Une phase d’analyse et d’exploitation des données qui sera concrétisée par la production d’un rapport provisoire puis d’un rapport final accompagné d’un résumé exécutif, ainsi que

du rapport de capitalisation.

5. Une phase de restitution à ERIM, ses partenaires et aux bailleurs de fonds ayant soutenus le projet.

3.3. Budget

Le·la candidat·e sera sélectionné.e sur la base de la qualité et du meilleur rapport qualité-prix de la candidature soumise.

La candidature devra inclure les frais de voyage et les coûts liés aux visites de terrain dans le pays, le cas échéant. Tous frais liés aux mesures de restriction sanitaire pouvant survenir dans le pays seront également à la charge du.de la consultant.e (ex : frais de vaccination, test PCR, quarantaine, etc.).

Le montant maximal disponible pour la mission est de 12000 euros.

Expériences / Formation

3.4. Expertise recherchée

  •  L’évaluation pourra être réalisée par un.e expert.e ou un groupe d’expert.e.s présentant des expériences complémentaires.
  •  Personne physique ou morale (bureau d’étude ou consultant.e indépendant.e)
  •  Diplôme minimum : Master dans le domaine d’étude pertinent (Droit, Droits de l’Homme, Sciences politiques, sciences sociales, études de genre, ou domaines connexes) et/ou combinaison équivalente de formation et d’expérience professionnelle ;
  •  Profil senior, avec expérience dans la conduite d’évaluation des stratégies des programmes, en particulier financés par l’Union Européenne et par l’Agence Française de Développement
  •  Expérience dans la conduite ou l’évaluation de projets dans les secteurs des droits de l’Homme, de la liberté d’expression, d’association, de réunion, ainsi que l’égalité de genre au Maghreb
  •  Capacité démontrée d’analyse, de synthèse et de rédaction
  •  Capacité à travailler de manière indépendante et selon un horaire flexible ;
  •  Une expérience au Maroc et/ou dans les pays voisins serait considérée comme un atout majeur.
  •  Maitrise du français écrit et parlé et de l’arabe est indispensable, la maîtrise de l’arabe est exigée;
  •  Excellentes compétences informatiques (Word, Powerpoint, Excel).

Salaire

3.5. Calendrier de l’appel

  • Diffusion de l’appel à̀ manifestation d’intérêt : 16– 30 octobre 2023
  • Sélection du consultant.e : 3 novembre 2023
  • Début de l’évaluation : 10 novembre 2023
  • Soumission d’une note de cadrage (y inclus grille d’entretiens et d’évaluation) : 1er décembre 2023
  • Conduite des entretiens / évaluation décembre : 2023- janvier 2024
  • Soumission du rapport provisoire : 20 janvier 2024
  • Soumission du rapport définitif et restitution : 20 février 2024

Comment postuler

3.6. Procédure d’appel d’offres

Les candidatures comprenant l’offre méthodologique et l’offre financière devront être envoyer à ERIM avant lundi 30 octobre 2023 (18h, heure de Lyon).

L’envoi devra être effectué par email adressé à zmseffer@erim.ngo et pzanetti@erim.ngo. en précisant l’objet : « Évaluation finale_Projet HwM ».

Les candidatures peuvent être soumises individuellement ou en équipe. Dans les deux cas, la candidature doit être composée des éléments suivants :

  •  Une proposition technique détaillant votre compréhension des principaux enjeux de l’évaluation et du contexte, une proposition de méthodologie ainsi qu’un calendrier indicatif (maximum 10 pages) ;
  •  Une lettre de motivation décrivant l’expérience et l’adéquation à la mission (pas plus de deux pages A4), y compris les coordonnées de deux références (par personne)
  •  Un CV mis à̀ jour (par personne) incluant la mention compétences à parler/écrire et lire le français et l’arabe ;
  •  Des liens vers des travaux similaires effectués
  •  Une proposition financière détaillée.